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D’abord, il m’a dit : chérie, laisse-toi faire !

J’ai fait la connaissance de Sylvain il y a quelque temps. Il est cadre dans une institution bancaire. Il faut que je l’avoue : lui et moi, on s’était entendus dès le départ. Et les choses étaient claires : Il voulait une chérie prête à tout pour lui et moi, je voulais un homme qui pourrait subvenir à mes besoins.

Je suis issue d’une famille nombreuse et très pauvre. Je pensais que je n’avais pas le choix et que seul un homme pouvait me sortir de la galère. Je signale que je suis étudiante et quand j’ai eu le Bac, il y a deux ans, j’ai vu dans les yeux de mes parents une lueur de joie et d’espoir. Vous savez, personne dans ma famille n’avait atteint ce niveau. Quand on est pauvre, on cherche en général à gagner sa vie le plus rapidement possible en prenant parfois des raccourcis. Mais vendre des oranges ou de l’eau comme mes sœurs, ce n’était pas vraiment ce que je voulais. Je voulais plutôt aller à l’école et avoir de l’argent tout en côtoyant les grands types capables de me sortir du trou.

Très tôt donc, j’ai connu le sexe et tout ce qui va avec parfois : la débauche. Mais quand j’ai eu le Bac, je me suis rendu compte que le plus dur commençait pour moi. Car toute ma famille avait les yeux sur moi ! J’étais devenue en quelque sorte “grand type” pour tout le monde. Et les besoins, les exigences de la famille ont commencé à grandir et à peser sur moi… Alors quand ma copine m’a présentée Sylvain, je voyais déjà le bout du tunnel s’ouvrir devant moi. C’était un monsieur propre, gentil et riche. J’ai remercié le bon Dieu pour cette aubaine. Et je voyais déjà ma vie en rose. Nous avons donc commencé à nous fréquenter. Mais l’homme était marié.

A chaque fois qu’on se voyait, à l’hôtel, il me donnait vingt-cinq mille francs au moins pour mon transport. Pour une fille de bas quartier, c’était un véritable trésor. Donc, je ne lui disais jamais non quand il voulait me voir car je savais qu’à la clé, il y aurait forcément un peu de sous. Et puis, au fur et à mesure, il est devenu exigeant. Quand ça le prenait, il pouvait me demander, en plein repas dans un restaurant, de le retrouver dans les toilettes pour qu’on fasse l’amour. Ou encore, on faisait une halte en bordure de plage, dans la forêt… à des heures tardives pour faire l’amour. Je me pliais à tous ses désirs, la peur au ventre parfois. Et avec lui, c’était faire l’amour encore et encore ! Même quand j’étais fatiguée, j’étais obligée de me laisser faire comme il le voulait pour ne pas perdre mes avantages. Ma seule satisfaction, c’était de voir ma famille heureuse quand je lui ramenais de quoi manger pour toute une semaine.

Et puis, progressivement, il a commencé à introduire dans nos rapports des jouets sexuels (godemichés, vibromasseur, fouets…). Un jour, avant de faire l’amour, il m’a demandé de le chicoter, chose que j’ai refusée. Alors, il s’est emparé d’un fouet et m’a frappée avant de me posséder violemment. Après, il m’a demandé pardon en me donnant cent mille francs. Deux semaines après, il m’a emmenée dans un appartement qui appartenait à un de ses amis. Prétextant une surprise, il m’avait bandé les yeux tout le long du trajet. Et c’est une fois à l’appartement qu’il a enlevé le bandeau. Je me retrouvais dans un cadre luxueux !

Le rêve.

Mon homme m’a alors demandé si j’étais prête à lui faire l’amour comme il le voulait. Sans savoir ce qui m’attendait, je lui ai dit oui. Alors, après avoir bu et mangé, nous sommes allés dans une chambre. Là, sur le lit, il m’a attachée les mains, couchée sur le ventre. Je me sentais un peu faible, il faut le dire. Et à ce moment-là, j’ai entendu une voix autre que la sienne. Son ami venait d’entrer dans la pièce. Surprise, je me suis mise en colère. Je ne trouvais pas cela convenable. Mais mon homme m’a dit qu’il voulait vivre quelque chose de particulier avec moi, que je devais le laisser faire. Mais moi, je ne voulais pas. Alors, il m’a frappée comme la dernière fois avant de dire à son ami qu’il pouvait se soulager. A deux, ils ont fait tout ce qu’il y a d’inimaginable sur mon corps. Introduisant des sexes en caoutchouc dans ma partie intime et dans mon anus. Ils me frappaient et me b… comme des malades, dans tous les sens. Ils ont tellement joué avec mon sexe que je ne sentais plus mes jambes. Le lendemain, je me suis réveillée dans une chambre d’hôtel. Il avait tout payé avant… de disparaître dans la nature, me laissant au passage la somme de cent mille francs. J’ai essayé de le joindre sur son téléphone à plusieurs reprises. Mais en vain. Je me suis rendue dans la banque où il était censé travailler. Personne ne le connaissait là-bas. Jusqu’à ce jour, je n’ai plus eu de ses nouvelles. Sur conseils d’une copine, j’ai fait le test de dépistage du VIH/SIDA. Dieu merci, je n’ai pas attrapé le virus. Mais je garde un très vilain souvenir de cette expérience qui a failli gâcher ma vie.

Aujourd’hui, je vends de petites marchandises pour subvenir à mes besoins.

Les hommes riches ?

Non, je n’en veux plus !

C’est fini !

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